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jeudi 1 avril 2010

Quelques astuces pour une meilleure utilisation de Twitter

Il existe plusieurs sites Webs et applications reliés à Twitter et en voici quelques uns pour débuter le long voyage vers l'analyse et la meilleure compréhension de cet outil social...
1. Tweepi

Le printemps s'en vient et c'est le temps du ménage, alors pourquoi ne pas en faire sur Twitter aussi? Tweepi permet cela avec diverses fonctions.

Tout d'abord le Geeky Follow: Il vous suffit d'entrer le nom d'un compte Twitter qui vous intéresse particulièrement et Tweepi vous donnera une liste des comptes qui traitent des mêmes sujets. Une bonne façon de découvrir des twitteux passionnants!

La deuxième fonction se nomme Flush: Cette fonction vous montre toutes ces personnes que vous suivez mais qui ne vous suivent pas. À vous de décider ensuite si vous les gardez ou les «flushez» et ce, d'un seul clic dans le tableau à même le site.

Il y a aussi Reciprocate qui fonctionne à l'inverse de Flush. Vous voyez tous ceux qui vous suivent mais que vous ne suivez pas. À vous de découvrir peut-être des personnes qui traitent des mêmes sujets que vous et de les suivre rapidement grâce à l'interface en tableau de Tweepi.

Finalement, Cleanup vous montre ceux que vous suivez selon divers critères. Comme dans un tableau Excel, il est possible de choisir quel critère déterminera leur ordre dans le tableau (donc d’éliminer plus facilement les indésirables). Il est même possible de savoir à quand remonte leur dernier tweet... pourquoi ne pas retirer ceux qui sont inactifs?

2. Twittercounter

Vous demandez-vous parfois combien de followers vous aviez la semaine passée et combien vous aurez demain selon vos statistiques? Twittercounter présente sous forme de graphiques diverses statistiques dont votre nombre de followers, de following, de tweets, etc. Il vous est possible en plus de choisir les dates à évaluer. En outre, vous pouvez comparer vos résultats avec qui bon vous semble... le compétiteur est-il plus actif que vous? Voici un bon outil pour l'analyste en vous.

3. Twitalyzer

Les chiffres ne vous parlent pas? Les graphiques non plus? Qu'à cela ne tienne: Twitalyzer analyse votre utilisation de Twitter en pourcentage selon cinq critères: l'impact, l'influence, l'engagement, la générosité et le pouvoir. Vous pouvez lire la définition de chaque critère et obtenir un graphique expliquant votre résultat. Vous avez aussi accès à d'autres données telles que: qui vous retweet le plus, qui fait partie de votre cercle social (selon les discussions que vous avez entretenues), etc.

Lorsque vous permettez à l'application d'accéder à vos données Twitter, d’autres statistiques s'ouvrent à vous comme votre rapidité de réponse, le nombre de hastag que vous avez cités, etc.

4. Tweetanniversary

Quand a lieu ma Twitter fête? Question peu utile, mais que plusieurs se posent. Ce site n'a rien de sorcier: c'est simple, mais plaisant de savoir quand on a joint le monde du micro-blogging. En plus, il nous propose de le twitter pour le dire à tous. Vous pouvez aussi découvrir la date de fête Twitter de vos amis!

Maintenant, à vous d'analyser votre utilisation de Twitter.


REF.:

mercredi 31 mars 2010

Le règne des parents-rois

Comme s’ils n’en avaient pas déjà assez avec les multiples réformes scolaires et la lutte au décrochage, les directeurs d’école doivent de plus en plus traiter avec les parents-rois, cette nouvelle génération de pères et de mères qui tentent de faire la pluie et le beau temps dans le milieu scolaire de leur enfant.

Plaintes à répétition, crises de larmes ou de colère, menaces, les directeurs d’école peinent souvent à satisfaire aux demandes de ces parents exigeants.

«Les parents-rois existent au Québec, ça c’est clair. On est très exigeant avec l’école qui est devenue un substitut de la famille. Les parents ont tendance à oublier qu’il n’y a pas que leur enfant à l’école et que c’est une petite collectivité», témoigne Chantale Longpré, présidente de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE).

Selon cette dernière, qui a déjà été menacée physiquement par un parent insatisfait, l’horaire de l’école, la surveillance des élèves et la relation entre l’enseignant et l’enfant sont les sujets les plus souvent abordés par des parents insatisfaits.

«Des parents-rois qui se mêlent de tout, il y en a dans toutes les écoles. Le phénomène a toujours existé, mais c’est différent de nos jours, car le mandat de l’école a été élargi. Aujourd’hui, des enfants sont à l’école de 6 h le matin à 18 h le soir», avance-t-elle.

«Il entre à l’école en hurlant»

Une dizaine de témoignages troublants au sujet des parents-rois ont été recueillis, dont celui d’un directeur adjoint d’une école de la région métropolitaine qui a préféré taire son identité.

«Le phénomène est clairement en augmentation. L’éducation est maintenant une marchandise pour les parents qui achètent l’éducation de leur enfant et s’attendent à être traités en client», tranche-t-il.

Ce directeur adjoint a dû faire face à plusieurs parents difficiles, de la dame qui appelait à l’école trois fois par jour, à un père qui, insatisfait de la sanction imposée à son fils turbulent, est entré à l’école pour se plaindre en «hurlant et fessant sur les murs».

Un problème de communication?

Pour François Paquet, président de la Fédération des comités de parents, les parents sont tout simplement plus éduqués et renseignés qu’autrefois, d’où leur implication grandissante dans le réseau scolaire.

«Oui, ils sont plus exigeants, mais les écoles manquent aussi de transparence. La plupart des parents ne sont ni rois, ni agressifs, mais seulement renseignés. Tout repose sur la compréhension et la communication», affirme M. Paquet qui a lui-même été en conflit avec la direction d’école de son enfant «parce qu’il posait trop de questions».

Comme le résume Chantal Longré, «vaut mieux tout de même un parent plus difficile qu’un parent absent».

Parent-roi ou parent-poule?

Tout comme le phénomène des enfants-rois, celui des parents-rois est difficilement quantifiable. Il est néanmoins bien connu et commence à être sérieusement documenté, comme l’a confirmé la psychologue Catherine Cloutier.

Depuis douze ans, la psychologue Catherine Cloutier intervient auprès de familles et effectue aussi des expertises pour la DPJ. Des parents-rois, «qui refusent d’imposer des limites au comportement de leur enfant», ou des parents-poules, «qui surprotègent leur progéniture», elle en a vu souvent.

«Les deux sont de bonne foi et veulent simplement protéger leur enfant, les empêcher de vivre une situation difficile qu’ils ont parfois vécue eux-mêmes», analyse-t-elle.

Selon elle, un enseignant ou un directeur qui traite avec ce type de parent doit lui en parler, sans être trop confrontant, pour lui faire prendre conscience de son attitude.

«Ça se traite, autant du côté du parent que de l’enfant», assure-t-elle.



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