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vendredi 24 août 2012

Livre: No Easy Day (un jour difficile)

États-Unis - Le raid contre Ben Laden raconté par un ancien militaire
Ossama Ben Laden 
Photo: Archives AFP

NEW YORK - Un livre racontant le raid dans lequel a été tué Oussama Ben Laden au Pakistan, écrit par un ancien militaire américain y ayant participé, sera publié le mois prochain, a annoncé jeudi la maison d'édition Penguin USA à New York. No Easy Day (un jour difficile), qui sortira à la date sensible du 11 septembre, en pleine campagne présidentielle américaine, se veut «un récit de première main sur la mission qui a tué Ben Laden».
Son auteur a pris le pseudonyme de Mark Owen, et les noms de tous les autres membres des Navy Seals (forces spéciales de la marine) mentionnés dans le livre ont été changés «pour leur sécurité», a souligné Dutton, branche de Penguin qui publie l'ouvrage.
Le secret avait été bien gardé. Le Pentagone a affirmé ne pas avoir été prévenu à l'avance. En pleine campagne électorale, alors que le raid contre l'ancien chef d'Al-Qaïda est présenté comme un des succès de la présidence du démocrate Barack Obama, le livre est assuré de causer un certain émoi.
Mark Owen est présenté par Dutton comme un ancien membre des Seals, qui a dirigé une des équipes ayant attaqué la résidence d'Oussama Ben Laden à Abbottabad au Pakistan le 2 mai 2011.
Il était «l'un des premiers» au troisième étage de la maison où se cachait Ben Laden et «était présent lorsqu'il est mort», selon la maison d'édition.
Le livre, co-écrit par un journaliste américain, Kevin Maurer, sera simultanément publié au Royaume-Uni et au Brésil, a précisé Penguin USA.


REF.:

HDD Disques durs externes : (USB2/3 eSATA)le comparatif !

Pour alléger son ordinateur, en stockant ailleurs les giga-octets qu'il ne peut plus ingurgiter, pour avoir son contenu numérique partout avec soi, ou simplement pour mettre ses données à l'abri en planifiant des sauvegardes, le disque dur externe est un périphérique quasi indispensable. Seulement, si les capacités des disques évoluent pour accueillir des fichiers toujours plus volumineux et nombreux, la connectique elle reste bien souvent limitée à un USB 2.0 vieillissant. Le focus de ce dossier s'est donc précisément porté sur les interfaces rapides, que sont le Firewire 800, l'eSATA et le très récent USB 3.0. Ce dernier, en théorie le plus rapide des trois (5 Gbit/s contre 3 Gbit/s pour l'eSATA et 800 Mbit/s pour le Firewire 800), tient-il ses promesses ? 

Logo connectique


Pour répondre à cette question, nous avons effectué une sélection de 10 produits variés, avec disques durs 3,5 pouces et 2,5 pouces, affichant des vitesses de rotation comprises entre 5 400 et 7 200 RPM, et dotés d'au moins une des quatre interfaces citées. L'évaluation des disques repose sur des tests de vitesse pure et dure (lecture/écriture de fichiers de différentes tailles, tests empiriques…), mais aussi sur la qualité de fabrication des produits et sur l'offre logicielle. Nous avons utilisé une carte USB 3.0 PCI-Express fournie par Dane-Elec, munie comme toutes les cartes USB 3.0 pour l'instant d'une puce NEC.

La marque Buffalo possède sa petite touche spécifique : elle propose sur de nombreux modèles des utilitaires visant à augmenter les performances de ses produits. Pas de Turbo USB ici, mais du Turbo Copy (interface propriétaire de copie des fichiers, remplaçant celle de Windows) et du Turbo PC (allocation d'une zone de cache de mémoire vive aux disques durs sélectionnés). Est-ce convaincant ? La combinaison des deux délivre des résultats assez spectaculaires, en USB 2.0 surtout mais aussi en USB 3.0. Voyez plutôt : sur nos tests de copie de fichiers, le DriveStation atteint 24,2 Mo/s au maximum en écriture et 25,7 Mo/s en lecture en USB 2.0. Lorsqu'on active les deux utilitaires Turbo, ces taux passent à 36,7 Mo/s en écriture et 37,1 Mo/s en lecture ! 

Buffalo DriveStation HD-HXU3 vitesses d'écriture USB 2.0
 
Buffalo DriveStation HD-HXU3 vitesses de lecture USB 2.0

Test en USB 2.0 en écriture puis en lecture


En USB 3.0, l'écriture grimpe au maximum à 73,3 Mo/s et la lecture à 76,2 Mo/s. Si on active les fonctions Turbo PC et Turbo Copy, ces deux taux de transfert plafonnent à 79,5 Mo /s environ (79,9 Mo/s même en écriture) ! Pour rappel, le débit théorique de l'USB 3.0 est de 625 Mo/s. Il est quoi qu'il en soit bridé ici par le port PCI Express utilisé pour la carte USB 3.0 à 500 Mo/s (4 Gbit/s pour la deuxième génération de port 1x). La réalité est donc loin de la théorie, mais les débits observés en USB 3.0 sont clairement plus intéressants qu'avec l'USB 2.0. 
Les plus
  • Performances globales
  • Utilitaires Turbo PC et Turbo Copy
  • Design élégant du boîtier
  • Prix
Les moins
  • Memeo agréable mais lent
  • Salissant / sensible aux rayures
  • Boîtier difficile à ouvrir

Buffalo MiniStation HD-PEU3

On commence tout juste à trouver le MiniStation HD-PEU3 (référence HD-PE500U3 pour le modèle 500 Go) à partir de Indisponible. La comparaison avec le DriveStation HD-HXU3 est inévitablement douloureuse : le petit frère offre deux fois moins de capacité pour des performances moindres et un prix plus élevé… La mobilité a clairement un coût, que vous seuls pourrez arbitrer en fonction de vos besoins. Mais pour de la performance pure en USB 3.0, pas de doute, il ya mieux ! 

Dane-Elec So Ready Super Speed

Dans l'ensemble donc, les débits en USB 3.0 donnent satisfaction par rapport à n'importe quel disque USB 2.0 et se comporte plutôt bien en USB 3.0. Comptez enfin 14 ms de temps d'accès aléatoires au disque dur. 
La sauvegarde de notre dossier de test de 3.43 GB prend 1 min 29 lorsqu'on va au plus direct (pas de vérification, ni de compression ou de cryptage), ce qui équivaut à une vitesse de traitement de 39,4 Mo/ s. Plutôt correct. En revanche, là où le bât blesse, c'est que les fichiers sauvegardés sont automatiquement encapsulés dans un format .NBA que seul Nero Backitup & Burn peut lire… Pour récupérer vos données, il faut donc impérativement passer par une restauration logicielle !
Le So Ready Super Speed de Dane-Elec n'est pas encore commercialisé. Son prix public de 169 € (1 To) pourra vraisemblablement être revu à la baisse dès que le disque aura rejoint les linéaires. Que faut-il en penser ? En termes de performances brutes, vous aurez plutôt intérêt à vous diriger du côté du DriveStation de Buffalo, à priori moins coûteux, qui parvient à des meilleurs résultats grâce à ses utilitaires Turbo PC et Turbo Copy. Maintenant, si le logiciel de sauvegarde revêt une importance cruciale pour vous, Nero Backitup & Burn vous donnera davantage de satisfaction, si tant est que l'encapsulage des données dans un format propriétaire ne soit pas un défaut rédhibitoire à vos yeux. 

Iomega Professional Hard Drive

Le verdict est très positif pour Iomega. En fait, le Professional Hard Drive en eSATA rattrape quasiment le DriveStation HD-HXU3 en USB 3.0 avec Turbo PC et Turbo Copy activé. Il n'y a qu'en lecture où l'USB 3.0 conserve un très léger avantage. En matière de temps d'accès, le Professional Hard Drive propose un très correct 14,7 ms. 
Les plus
  • Design / finition
  • Très bonnes performances en eSATA
  • Interrupteur / disque faible consommation
  • Disque démontable / prix
Les moins
  • Deux logiciels absent de notre modèle de test
  • EMC Retrospect Express très moyen

LaCie Rugged USB 3.0

Les plus
  • Design audacieux
  • Bonnes performances pour un 2,5 pouces
  • Résistant aux chutes
  • Logiciel Genie Backup Assistant
Les moins
  • Design audacieux...
  • Encombrement pour un 2,5 pouces
  • Prix au giga

Conclusion:

Vitesses d'écriture, en USB 2.0

Dans un mouchoir de poche ! Tous les disques se valent, à peu de chose près, avec une vitesse maximum de 24 Mo/s environ. À l'exception des deux disques Buffalo qui, une fois les fonctionnalités Turbo PC y Turbo Copy activées, plante tout le monde. Le gain est assez spectaculaire : environ 50 % de performances en plus ! Si vous ne prévoyez pas dans l'immédiat d'acquérir une carte USB 3.0, c'est un des deux Buffalo qu'il vous faut ! 

Vitesses de lecture, en USB 2.0

L'écart entre le moins bon (Transcend StoreJet 25D3) et le meilleur (Iomega Professional Hard Drive) se creuse légèrement (2,5 Mo/s de différence). Mais le constat reste peu ou prou le même. L'USB 2.0 nivelle les performances des disques par le bas : tous se situent aux alentours de 26 Mo/s, bien loin des 60 Mo/s théoriques de la connectique ou encore du potentiel des disques durs contenus dans les boîtiers. Et là encore, les deux Buffalo prennent le large dès lors qu'on active les fonctionnalités Turbo PC y Turbo Copy : environ 35 % de gain de performances ! 

Vitesses d'écriture, en USB 3.0 et eSATA

Ici la donne change considérablement. Les quatre disques durs externes en eSATA (deux Verbatim, le Iomega et le d2 Quadra de LaCie) prennent nettement le dessus sur les modèles USB 3.0. Seul le DriveStation HD-HXU3 avec Turbo Copy y PC parvient à se placer dans le peloton de tête. Dès qu'on désactive les options, le Buffalo 3,5 pouces rejoint ses compagnons USB 3.0, 6 Mo/s derrière les disques eSATA. Les trois modèles avec disques 2,5 pouces referment la marche, le LaCie Rugged étant moins pire que les deux autres grâce à ses 7 200 RPM. On notera enfin que le MiniStation HD-PEU3 ne parvient pas à décoller de la dernière place, même avec les utilitaires Turbo. 

Vitesses de lecture, en USB 3.0 et eSATA
En lecture, les choses changent un peu. On voit terminer deux modèles USB 3.0 sur le podium, plus un troisième en quatrième place. L'eSATA se montre légèrement moins véloce en lecture qu'en écriture. Mais la différence se joue à peu de choses, puisque 1,2 Mo/s seulement sépare les deux meilleurs représentants de chaque connectique sur les débits maximums. On notera que les fonctions Turbo de Buffalo ne semblent jouer un rôle que sur les petits fichiers. 

Enfin, le Firewire 800 fonctionne nettement mieux en lecture, puisqu'on obtient des pics de débit à 77 Mo/s environ sur les deux disques qui en sont dotés. Mais dans l'ensemble, l'eSATA l'emporte tout de même, car il reste plus performant sur les moyens et petits fichiers. 
Sur notre machine de test, en plein transfert, l'USB 2.0 consomme plus ou moins 7% des ressources UC, l'USB 3.0 moins gourmand se contente de 4%, l'eSATA 3 à 4 % y le Firewire 800 environ 2 % . 
L'heure du bilan est venue. L'USB 3.0 est-il devenu le nouveau standard en termes de vitesse de transfert ? Non… et nous serions tentés de rajouter « pas encore ». En effet, pour l'heure l'eSATA, pour être plus précis eSATA II à 3 Gbits/s, s'avère être la connectique qui offre globalement les meilleurs débits, et plus particulièrement en écriture. Cette connectique est assez fréquente, mais pas tant que ça si on considère qu'elle a vu le jour il ya 6 ans déjà ! L'avenir se trouve probablement plus du côté de l'USB 3.0, qui pourrait alors d'ici quelques optimisations devenir la nouvelle référence, d'autant que les taux de transfert mesurés sont déjà très convaincants, même si loins de la théorie. Le taux d'adoption de l'USB 3.0 dans les machines sera de toute façon le meilleur indicateur. 
REF.:



Trois SSD externes USB 3.0 en test


Le succès de ce nouveau support de stockage qu'est le SSD nait petit à petit y donne logiquement quelques idées aux constructeurs. La preuve aujourd'hui avec 3 SSD placés dans des boîtiers externes et disposant d'une connectique USB 3.0. Lequel est le meilleur ? Réponse dans ce test ! En 2010 un SSD c'est $3,87/Go !!!

SSD USB 3.0

L'idée d'utiliser el technologie SSD dans un disque externe est loin d'être idiote, pour plusieurs raisons. La légèreté et la compacité du dispositif tout d'abord, sa faible consommation d'énergie ensuite, qui évitera par exemple d'avoir recours à deux prises USB, et enfin la solidité du SSD, tout indiquée dans le cadre de déplacements fréquents. 

En revanche, le prix d'un tel disque externe est de loin supérieur à celui d'un disque 2,5 ou 1,8 pouces, certes moins léger, moins solide, mais tout aussi compact. 

Quant à la question des performances, elle est double. Premièrement, quels SSD les trois constructeurs en lice ont-ils insérés dans leur boîtier ? Pour des raisons de coût évidentes, forte est la tentation d'installer des modèles aux performances assez faibles. La seconde interrogation concerne l'apport de l'USB 3.0 : les SSD utilisés sont-ils capables de débits suffisamment importants pour utiliser à plein la dernière version de l'USB ? Réponse dans les pages suivantes, où il sera question : 
  • du Nobility N002 de chez A-Data, dans sa version 128 Go ;
  • de l'OCZ Enyo, dont la capacité de notre exemplaire de test est également de 128 GB;
  • du PQI S533-Eenfin, qui bénéficie lui de 160 GB d'espace libre.

A-Data Nobility N002

Doté d'un boîtier en aluminium noir très discret, ce SSD au format 2,5 pouces ne pèse que 82 grammes. Élément important, c'est le seul de notre comparatif à proposer une double interface USB 3.0 et SATA 3 Gbps. Les débits annoncés par A-Data diffèrent logiquement selon la connectique utilisée : jusqu'à 200 Mo/s en lecture et 170 Mo/s en écriture si vous utilisez l'USB 3.0, et même jusqu'à 250 Mo/s et 180 Mo /s (en lecture et en écriture respectivement) en le branchant via l'interface SATA 3 Gbps. Si cette dernière connectique n'a rien de mystérieux, le câble permettant de relier le Nobility N002 en USB 3.0 est quant à lui doté d'un connecteur un peu particulier. Destinée à être branchée sur le SSD, cette prise est composée de deux éléments, l'un servant à l'alimentation du disque, l'autre au transfert de données. 
Le SSD externe de A-Data est garanti 2 ans et peut actuellement se trouver à moins de 400 dollars sur des sites marchands américains. En attendant une rapide commercialisation dans nos contrées... 




OCZ Enyo

OCZ est un des acteurs majeurs dans le domaine des SSD, et ses Vertex 2 sont actuellement le sujet de nombre d'articles. Pas étonnant de retrouver la marque sur le marché des SSD externes. L'Enyo, puisqu'il s'agit de lui, abrite-t-il lui aussi un contrôleur SandForce comme le font les Vertex 2 ? La réponse est négative et comme sur le modèle A-Data, c'est une puce Barefoot de chez Indilinx que l'on retrouve ici. 

Cependant, les débits annoncés par OCZ différent significativement de ceux donnés par A-Data : pas moins de 260 Mo/s en lecture et 200 Mo/s ! Impressionnant sur le papier donc, l'Enyo confirmera-t-il en pratique ces débits similaires à ceux d'un disque connecté en SATA ? Car rappelons-le, il s'agit bien de débits en USB 3.0... 

D'un point de vue du design, l'OCZ Enyo se distingue par son boîtier très sobre en aluminium gris clair. Particulièrement fin, il demeure en revanche plus long que le modèle A-Data. Enfin, on trouve sur l'Enyo la même connectique USB 3.0 que sur le Nobility N002. Il vous sera donc toujours nécessaire de disposer de ce câble en déplacement. 

OCZ Enyo (3)
   
OCZ Enyo


Nous l'avons vu plus haut, c'est donc un contrôleur Indilinx Barefoot qui équipe l'Enyo. Il est épaulé par une puce Elpida d'une capacité de 64 Mo, celle-ci faisant office de mémoire-cache. Une configuration très proche donc de celle du Nobility N002.

L'OCZ Enyo est disponible en version 64 GB, 128 GB et 256 Go. Les prix sont donc connus et vont d'environ 200 euros pour la version 64 GB, jusqu'à 660 euros pour la version offrant la capacité maximale. Notre modèle de test, offrant 128 GB d'espace de stockage, vous coûtera tout de même 350 euros pour une durée de garantie de 3 ans. 

Les plus
  • Excellentes performances
  • Le meilleur du comparatif
  • Compacité
Les moins
  • Pêche un peu en écriture aléatoire
  • Prix encore trop élevé

PQI S533-E

Plus connue pour ses clés USB que pour ses disques SSD, le taïwanais PQI a tout de même sorti en avril dernier un modelo de de 160 Go, lui aussi équipé d'une interface USB 3.0. Et le constructeur d'annoncer des débits pour le moins singuliers de 260 Mo/s en lecture et seulement 80 Mo/s en écriture. Ces chiffres vous rappellent-ils quelque chose ? 

Doté de pas moins de 20 puces mémoire Intel gravées en 50 nm, ce SSD a techniquement un temps de retard sur ses concurrents du jour. Les performances vont elles s'en ressentir ? 

Précisons enfin que contrairement aux deux autres modèles de ce comparatif, la connectique USB 3.0 du PQI S533-E est tout ce qu'il ya de plus classique, la marque n'ayant pas eu recours au mini connecteur USB 3.0 de type B utilisé par OCZ y A-Data. 

PQI S533-E
   
PQI S533-E


Notez la présence d'un connecteur 5V alors qu'aucun câble d'alimentation n'est fourni avec le SSD. Ce dernier est en revanche livré avec le logiciel TurboHDD sur lequel nous reviendrons dans nos tests. Prévu en version 80 et 160 GB, ce SSD externe est garanti 3 ans par PQI. Les prix ? 275 dollars pour le modèle de 80 Go, tandis que celui du modèle 160 Go est pour l'instant inconnu. 

Les plus
  • La housse de transport
  • Connectique classique
  • Le temps d'accès
Les moins
  • Taille trop importante
  • L'écriture de gros fichiers
  • La blague TurboHDD

Tests synthétiques

OCZ ne nous a pas menti sur son Enyo ! Pour un débit en lecture annoncé à 260 Mo/s, on observe ici un débit mesuré de 248 Mo/s. Excellent ! On ne peut pas en dire autant de PQI et A-Data qui sont loin de valeurs de 260 et 250 Mo/s respectivement annoncées et réalisent un score plus de 30% inférieur à celui de l'Enyo. 
Même résultat en lecture aléatoire de fichiers de 512 Ko, où l'Enyo reste loin devant deux autres concurrents au coude-à-coude.
En écriture séquentielle, l'Enyo rentre dans le rang et affiche un score tout à fait semblable à celui du Nobility N002 de A-Data. Comme prévu, le PQI S533-E est à la traine, handicapé par le contrôleur Intel d'ancienne génération. 
En mode aléatoire, le Nobility N002 prend le dessus sur le SSD OCZ pour afficher un débit de quasiment 150 Mo/s en écriture et en USB 3.0 s'il vous plait ! Le S533-E est quant à lui toujours à la peine... 
On passe aux petits fichiers où les résultats sont relativement similaires entre les trois protagonistes, avec un léger avantage au SSD PQI. Globalement, les scores sont plutôt mauvais lorsqu'on les rapporte à ce dont sont capables des SSD connectés en SATA 3 Gbps. L'interface USB 3.0 semblent ici être le facteur limitant. 
En écriture, la remarque tient toujours : l'interface USB 3.0 nivelle clairement les résultats de nos 3 SSD externes qui présentent, en mode séquentiel ou aléatoire, des scores tout à fait identiques et probablement inférieurs à leurs capacités réelles. 
Comme tout bon SSD qui se respecte, les temps d'accès sont particulièrement courts, même si le PQI S533-E se distingue par une latence légèrement moindre que celle de ses deux concurrents.
(entre  0,11 et 0,15 ms)

PCMark Vantage

Ce logiciel réalise une série de 8 tests visant à contrôler plusieurs organes logiciels du système d'exploitation. Le score donné est une synthèse de ces 8 tests qui se veulent représentatifs d'une utilisation classique de un PC. 
Les temps d'accès aléatoire en lecture et la bonne tenue du SSD PQI en lecture / écriture de petits fichiers lui permettent d'obtenir le meilleur score sous PCMark Vantage, ainsi loin devant l'OCZ Enyo qui devance moins largement le Nobility N002. 

Tests pratiques

Si les tests synthétiques nous en apprennent long sur les performances théoriques des différentes unités de stockage, rien ne vaut quelques tests pratiques pour mettre en situation réelle nos disques en test.
Comme le laissaient présager les tests synthétiques, l'Enyo se montre le plus à l'aise en lecture de gros fichiers, largement devant ses concurrents qui se partagent la seconde place. Petite note à l'attention des éventuels acquéreurs du PQI S533-E : n'installez pas le TurboHDD fourni avec le SSD ! Ce logiciel, censé apporter un net gain de performances au SSD, a été conçu tout d'abord pour les disques durs. C'est un euphémisme de dire ici qu'il ne semble pas du tout fonctionner avec la mémoire flash du S533-E... 
Alors que les tests synthétiques plaçaient le Nobility N002 et l'Enyo au même niveau, ce dernier prend ici une bonne longueur d'avance avec un débit très proche des 200 Mo/s annoncés par OCZ. Quant aux performances du PQI S533-E, elles sont si faibles que même le TurboHDD les améliore...
Nivellement dû à l'utilisation de l'USB 3.0 ou performances réellement identiques entre nos trois SSD externes en test ? Difficile à dire, mais en tout état de cause, impossible de départager nos concurrents en lecture de petits fichiers. 
En écriture en revanche, l'Enyo se démarque une nouvelle fois, laissant le S533-E et le Nobility N002 loin derrière.
La copie proche consiste à copier sur le même disque un ou plusieurs fichiers. Cette action sollicite davantage le contrôleur qu'une copie simple. À ce jeu-là, et pour une copie de trois fichiers de 700 Mo chacun, l'OCZ Enyo fait une nouvelle fois merveille, aidé en cela par des débits importants à la fois en lecture et en écriture de gros fichiers. Le Nobility ne s'en sort pas si mal avec un débit plus que correct, alors que le disque PQI est une fois de plus bridé par les capacités en écriture du vieux contrôleur Intel.
Sur les petits fichiers, le SSD de PQI s'en sort un peu mieux et vient taquiner l'Enyo qui demeure en tête. Le Nobility de A-Data peine un peu plus à gérer correctement les petits fichiers en copie proche. 
CONCLUSION:
Au terme de ces tests, quel avis conservons-nous sur ces trois disques SSD externes, les premiers du genre ? Tout d'abord, l'intérêt de ce type de disque externe en terme de transfert de gros fichiers est indéniable. Lorsque l'on rapporte les débits observés ici à ceux obtenus dans notre récent comparatif de disques durs externes , le gain apporté par l'utilisation d'un SSD est évident. 

Pour les petits fichiers en revanche, l'interface USB 3.0 semble sérieusement limiter nos SSD externes et leur intérêt ne saute plus vraiment aux yeux. Relativisons toutefois cette remarque en rappelons que la plupart des fichiers que nous sommes susceptibles de faire voyager dans un disque externe sont souvent d'un volume important... 

A nos yeux, c'est donc clairement l'Enyo de OCZ qui se distingue. Car si le transfert de gros fichiers est effectivement ce qui vous importe le plus, aucun doute, l'Enyo est largement plus performant que ses deux concurrents du jour dans ce domaine. Les débits atteints en lecture et en écriture ont même de quoi faire rougir certains SSD connectés en SATA 3 Gbps. La connectique USB 3.0 prend ici une dimension bien différente et confirme sa nécessité si elle est utilisée avec un tel matériel. 

Oui mais voilà, tout n'est pas rose et deux points importants freineront les plus geeks d'entre vous. Le prix de ces disques externes est tout de même très élevé, et pour la plus petite version de l'OCZ Enyo (64 Go), il faudra tout de même débourser pas loin de 200 euros ! Au passage, les débits assurés par ce modèle sont moindres (225 Mo/s en lecture y 135 Mo/s en écriture)

Enfin, il ne faut pas oublier que ces SSD externes sont composés de puces mémoire de type MLC qui ont une tendance « naturelle » à l'usure. La commande TRIM a été prévue pour contrer cet effet et conserver les performances des SSD, mais elle ne s'applique pas aux périphériques connectés en USB... De même, il vous sera impossible d'effectuer un Secure Erase pour apporter une cure de jouvence à votre SSD à moins d'un démontage qui annulera automatiquement la garantie (mis à part pour le modèle A-Data, grâce à sa connectique SATA)

Les SSD externes sont en résumé un support extrêmement performant, certes, mais ce niveau de performances a une durée de vie limitée. Cela vaut-il l'investissement d'au moins 200 euros ?(prix 2010) A vous de voir ! 

REF.: