Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé droit à la liberté d'expression. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé droit à la liberté d'expression. Afficher tous les messages

vendredi 1 décembre 2017

USA : la neutralité du Net condamnée ?



Le régulateur américain des télécoms veut supprimer toutes les règles garantissant à n'importe quel contenu sur internet un accès égal au réseau. La mesure est ardemment soutenue par les grands fournisseurs d'accès, qui rêvent depuis longtemps de commercialiser des accès prioritaires au réseau.

La suppression de la neutralité du Net mobilise les géants du secteur, mais provoque peu de remous dans la société civile.


Un Net à deux vitesses ?


Pour les géants du Net, c'est la mère de toutes les batailles. Ajit Pai, le président républicain de la puissante Federal Communications Commission (FCC), le régulateur des télécoms et des médias aux Etats-Unis, avance à grands pas dans son projet visant à dynamiter le pilier central de la gouvernance d'internet : la neutralité du Net.

Mal connue du grand public, cette règle, longtemps restée non-écrite, a été codifiée par l'Administration Obama. En substance, elle impose aux FAI de transporter sans discrimination l'ensemble des contenus du web. L'internaute a le droit d'accéder de la même manière à un modeste blog comme aux produits des stars du Net. Le projet défendu par Ajit Pai consiste précisément à permettre aux opérateurs de moduler la bande passante en fonction de ce que les fournisseurs de contenus sont prêts à payer.

Arcep neutralité


La Silicon Valley vent debout


Ajit Pai va soumettre son projet au vote de la FCC le 14 décembre prochain. D'ici là, la bataille va faire rage. Choisi par Trump, l'homme est profondément convaincu que les monopoles n'existent plus et qu'au final, le consommateur sera gagnant, puisque la dérégulation incitera les FAI à augmenter leurs investissements dans les réseaux. Mais quid de l'offre et des tarifs ? Un net qui ne serait plus neutre signifierait que certains usagers pourront accéder prioritairement au réseau, quitte à payer plus cher. Idem pour les services gros consommateurs de bande passante, type Netflix, radicalement opposé à toute dérégulation du Net.

Le spectre d'un internet à vitesse variable mobilise dans un front commun les grands acteurs de la Tech ainsi que les défenseurs des droits des consommateurs, inquiets pour la facture de l'internaute américain. Mais la bataille est mal engagée : les Républicains sont majoritaires à la FCC. Verdict le 14 décembre.

REF.:

vendredi 4 novembre 2016

Êtes-vous un journaliste? La police qui vous espionne pour identifier vos sources !



Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a placé sous surveillance le iPhone du chroniqueur de La Presse Patrick Lagacé afin de connaître l'identité de ses interlocuteurs pendant plusieurs mois et de pouvoir le localiser avec le GPS intégré.
Au moins 24 mandats de surveillance concernant le téléphone ont été accordés par la justice depuis le début de l'année, à la demande de la section des Enquêtes spéciales de la police, selon La Presse. Cette section est chargée de réprimer le crime au sein même des forces de l'ordre.
-Advertisement-
x
"J'étais incrédule, je ne croyais pas que ça se pouvait, a confié Patrick Lagacé en entrevue à La Presse canadienne. Mon collègue Daniel Renaud m'avait dit qu'il entendait mon nom pour des histoires de dévoilement de la preuve dans l'histoire des quatre policiers arrêtés l'été dernier. La Presse a décidé d'envoyer un avocat pour parler au procureur de la Couronne, et c'est là qu'on a su l'ampleur de ce que le SPVM a fait en matière d'espionnage de mon téléphone, avec l'assentiment d'une juge."
Trois des mandats ont permis d'obtenir les numéros entrants et sortants de l'appareil, tant pour les appels que les messages textes. Un mandat de localisation a aussi permis aux policiers du SPVM d'activer la puce GPS du iPhone de Patrick Lagacé afin de savoir exactement où il se trouvait, ont admis deux enquêteurs responsables du dossier.
C'est la juge de paix Josée de Carufel, de Montréal, qui a autorisé la majorité des mandats de surveillance. Les mandats ont été demandés et obtenus dans le cadre du "Projet Escouade" qui portait sur des allégations de fabrication de preuve par des enquêteurs spécialistes des gangs de rue et du trafic de drogue. Cinq policiers ont été arrêtés cet été à l'issue de l'enquête, et deux ont été accusés.
L'un des policiers visés dans Escouade était Fayçal Djelidi. En surveillant le cellulaire de ce dernier, la section des Enquêtes spéciales du SPVM a détecté des contacts entre le policier et Patrick Lagacé, ont expliqué les enquêteurs Iad Hanna et Normand Borduas, responsables du dossier.
Le patron sortant des Affaires internes du SPVM, Costa Labos, a affirmé à La Presse avoir donné son feu vert à ce moyen d'enquête. Il a refusé de révéler si le chef de police Philippe Pichet a été informé de la mise sous surveillance de l'appareil. M. Labos a aussi affirmé qu'"à sa connaissance", aucun autre journaliste n'avait fait l'objet de surveillance du SPVM dans les dernières années, mais sans pouvoir "le garantir".
M. Lagacé juge que les raisons invoquées par le SPVM, à savoir faire avancer une enquête interne, ne sont pas crédibles. "Il y a un contexte de chasse aux sorcières à la police de Montréal, où elle cherche à savoir qui parle à des journalistes, estime-t-il. Je crois que dans une des enquêtes criminelles sur un policier, on a soupçonné que ce policier parlait à un journaliste, et que le SPVM a vu là un prétexte fantastique pour espionner un journaliste. Et ils ont trouvé une juge qui a été assez stupide pour émettre un mandat et leur permettre de faire ça."
M. Lagacé rappelle qu'il n'est pas un journaliste d'enquête: il écrit des chroniques et critique des institutions. "S'ils ont fait ça à un journaliste qui ne fait pas d'enquête, imaginez ce qu'ils font à des vrais journalistes d'enquête", a-t-il dit.
Selon lui, l'affaire est un recul pour la liberté de la presse. "Si on vit dans une société où les journalistes sont espionnés par l'État simplement pour s'assurer que des sources ne leur parlent pas et pour trouver ces sources, c'est un recul pour l'exercice de la liberté de presse. Et ça donnera une société qui devra se fier uniquement à la version officielle qu'on trouve dans les communiqués de presse, ce qui est une partie incomplète de la vérité", a-t-il ajouté.
Le vice-président à l'information de La Presse, Éric Trottier, a également dénoncé l'opération, qui "constitue une attaque sans équivoque contre l'institution qu'est La Presse et contre toute la profession journalistique".
De son côté, le parti Projet Montréal demande au chef de police Philippe Pichet de se retirer temporairement de ses fonctions. Le maire Denis Coderre doit réagir plus tard en après-midi.
Le SPVM a annoncé vendredi que l'inspecteur-chef Labos avait été muté des Affaires internes vers la division des communications opérationnelles et informations policières, qui gère notamment les télécommunications du service de police. Rien n'indique qu'un lien existe entre cette décision et la mise sous surveillance du cellulaire de Patrick Lagacé.
Cet été, le policier avait lui-même fait l'objet d'une enquête criminelle en lien avec une traque aux fuites médiatiques. Aucune accusation n'a finalement été déposée contre lui.



Edward Snowden commente la surveillance de Patrick Lagacé par le SPVM

 Êtes-vous un journaliste? La police qui vous espionne pour identifier vos sources, ce n'est plus hypothétique. Ça se passe aujourd'hui.


Lundi matin, le célèbre lanceur d'alerte Edward Snowden a commenté l'affaire sur Twitter.
Le tweet est accompagné d'un lien vers un article de Montreal Gazette rapportant les événements.
Le cas de Patrick Lagacé soulève l'épineuse question de la protection des sources journalistiques et des lanceurs d'alerte, une problématique très chère au coeur d'Edward Snowden.
Ce n'est pas la première fois que l'ex-employé de la NSA commente des controverses canadiennes. Il s'est récemment invité dans le débat entourant la loi C-51.
 Quelques heures après que sa situation d'espionnage a été dévoilée au grand jour, Patrick Lagacé ne mâche pas ses mots. Non seulement il est inacceptable selon lui qu'une juge de paix ait donné son accord pour plus de 20 mandats de surveillance concernant son téléphone cellulaire, mais il est aussi préoccupant que les policiers qui osent parler aux journalistes soient autant traqués par leurs confrères et supérieurs.On sait que des policiers se sont faits menacer de passer le détecteur de mensonge pour voir s’ils avaient parlé aux journalistes. Félix Séguin [journaliste à TVA Nouvelles et au Journal de Montréal] sait que la police dispose d’un logiciel pour essayer de croiser des numéros de téléphone de journalistes avec des comptes téléphoniques des policiers. Pour eux, parler à un journaliste c’est une faute grave.  
Pourquoi est-ce si important que des policiers aient le droit de parler aux journalistes?
Car il est question ici de démocratie, si le débat public n'est alimenté que par les informations officielles de l'État, on ne saura pas tout, les citoyens seront privés d'informations de haute importance. La démocratie recule et se fragilise.Ça confirme que police et politique vont de paire !

 



Source.:

vendredi 13 mai 2016

Guy Nantel s’inquiète pour la liberté d’expression (loi 59)


Guy Nantel et Mike Ward en colère contre Les Olivier

Jugé trop salé, leur numéro a été retiré du gala à quatre jours de l’événement


Le numéro que Mike Ward et Guy Nantel devaient présenter aux Olivier a été retiré du gala, a appris Le Journal. Ironiquement, le sketch censuré portait sur la liberté d’expression.
Guy Nantel et Mike Ward devaient présenter un numéro en duo ce dimanche, aux Olivier.
Photo d'archives
Guy Nantel et Mike Ward devaient présenter un numéro en duo ce dimanche, aux Olivier.
«En 28 ans de carrière, je n’ai jamais vécu ou même entendu parler d’une histoire pareille.»
Au bout du fil, Guy Nantel n’en revient pas. Mercredi, Mike Ward et lui ont appris que le numéro de présentation qu’ils ont écrit a été entièrement coupé du Gala Les Olivier.
La raison? La compagnie d’assurance qui s’occupe du gala (voir autre texte) a jugé qu’il y avait des risques de poursuites avec certains gags des deux comiques.
«C’est surréaliste, dit Mike Ward. On fait un texte sur la liberté d’expression et il y a un avocat d’une compagnie d’assurance qui nous demande de changer des jokes. Cet avocat contrôle ce qui se passe en ondes.»
Sept versions
Admettant être de bonne foi, les deux humoristes ont changé des blagues tendancieuses dans leur texte, allant jusqu’à écrire sept versions différentes de leur présentation.
«On a retiré des blagues sur des groupes religieux, on a enlevé tous les sacres et on a changé des gags sur Tim Hortons et Ariane Moffatt, indique Guy Nantel. Cette semaine, on s’est fait dire que nos blagues sur la Commission des droits de la personne, ça ne passait pas.»
Le procès de Mike Ward face à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse pour ses blagues sur Jérémy Gabriel n’étant toujours pas réglé, la compagnie d’assurance et le télédiffuseur ont préféré couper entièrement le numéro des deux humoristes.
Le gros bout du bâton
Du côté de l’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH), qui coproduit Les Olivier, on reconnaît que l’assureur a le gros bout du bâton dans ces décisions de censure.
«Radio-Canada nous oblige contractuellement à avoir un assureur pour télédiffuser le gala, indique Gilles Grondin, directeur général de l’APIH. L’assureur a le droit de regard sur tout ce qui est mis en scène dans le gala.»
«C’est rendu qu’un agent d’assurance lit mes textes et décide si c’est acceptable ou pas, s’insurge Guy Nantel. Le principe même est inacceptable! Un agent d’assurance n’a pas à avoir mes textes dans ses mains. Ça va être quoi, le prochain? Le concierge?»
Avec ce qui s’est passé pour Dieudonné cette semaine, Guy Nantel s’inquiète pour la liberté d’expression. «Ce sont de plus en plus des fonctionnaires, des avocats et des douaniers qui deviennent des arbitres de la moralité, poursuit-il. Ça m’inquiète vraiment pour l’avenir.»
Mettre ses culottes
Mike Ward et Guy Nantel sont allés tester leur numéro à deux reprises au Bordel Comédie Club ces dernières semaines. «Ç’a super bien été, dit Guy Nantel. Le numéro était à environ 4 sur 10 dans le degré de provocation. C’était inoffensif.»
«C’est ça, le danger, quand personne ne met ses culottes et que tout le monde a peur d’avoir peur, ajoute-t-il. On n’a plus le droit de faire des jokes sur des grosses compagnies parce qu’elles commanditent, sur des artistes connus parce qu’on ne veut pas se les mettre à dos et sur des groupes religieux parce qu’on ne veut pas de poursuite.»
«Au Québec, rares sont les producteurs avec des couilles, renchérit Mike Ward. On dirait que la plupart du show-business a peur. Tant qu’à ne pas prendre de risques, deviens vendeur de souliers.»
N’étant pas en nomination ce dimanche, Guy Nantel a décidé de ne plus aller au gala, précisant qu’il ne s’agissait toutefois pas d’un boycottage.
De son côté, Mike Ward admet y aller «à reculons». L’humoriste indique que s’il remporte l’Olivier de l’année, il songe à faire un extrait de ce numéro censuré.
Le Journal n’a pu obtenir les commentaires d’Éric Belley, producteur au contenu du Gala Les Olivier.

Le pouvoir des assureurs

Pour que le Gala Les Olivier soit télédiffusé, il faut que le producteur prenne une assurance «erreur et omission» avec un courtier. Cette assurance particulière est connue sous le nom de «responsabilité professionnelle».
Dans le cas du Gala Les Olivier, l’assureur, dont l’identité ne nous a pas été confirmée, a droit de regard sur les textes et décide s’il assure ou non le gala. «On n’a pas le choix. Il faut que le gala soit assuré pour être télédiffusé», indique Gilles Grondin, directeur général de l’APIH, qui coproduit Les Olivier.
Qu’est-ce que l’assurance «erreur et omission»? «À une époque où les blâmes sont attribués et les poursuites sont engagées rapidement, les professionnels doivent prendre des mesures pour se protéger et protéger leur entreprise et leur réputation contre des allégations d’actes de négligence», peut-on lire sur le site de la compagnie d’assurance Groupe Encon.
Dernier mot
Les assureurs ayant un tel pouvoir, ont-ils le dernier mot sur les textes du gala? «La réponse se trouve entre eux et le télédiffuseur, mentionne M. Grondin. Le télédiffuseur nous oblige à avoir un assureur et l’assureur nous dit ce qui est acceptable selon lui. C’est la poule ou l’œuf.»
L’assurance «erreur et omission» est de plus en plus répandue en humour.
«Pour le documentaire sur Mike, il a fallu que je prenne cette assurance au coût d’environ 5000 $, mentionne Michel Grenier, gérant de Mike Ward. Le Canal D n’achetait pas notre émission sans cette assurance.»

Voici le numéro censuré

Guy Nantel et Mike Ward en colère contre Les Olivier
Photo d'archives
Mike Ward et Guy Nantel ont écrit sept versions différentes de leur numéro de présentation pour Les Olivier. Sans succès. Voici la deuxième version intégrale de leur texte qui comprenait certaines blagues controversées selon l’assureur du gala.
FRANÇOIS*: Mesdames et messieurs, voici Mike Ward et Guy Nantel.
MIKE: (en déchirant l'enveloppe)
Alors, les nommés dans la catégorie (quelconque)...
GUY: Quessé tu fais là?
MIKE: J'veux juste être sûr de pas me mettre dans la marde. J'fais pas de sketch.
GUY: Voyons, j'suis sûr que t'es capable de faire rire sans faire de scandale.
MIKE: Alors, les nommés sont...
GUY: Mike, faut pas avoir peur. Les gens sont capables d'en prendre.
MIKE: Tu diras ça à la Commission des droits de la personne. Voici une joke qu'ils m'ont écrite. «Sais-tu c'est quoi la différence entre un homosexuel et un Inuit? Y en a pas, les deux sont fantastiques! Vive la diversité!»
GUY: Ben oui, allume! C'est rendu ça, l'humour, pu besoin de punch Mike, y faut juste te faire aimer par les matantes, c’est de même que tu vends des billets en 2016; pu de punches OK? Inspire-toi de Philippe Bond; y en a pas de punches, y vend trois fois plus que toi.
MIKE: Je tiens à m'excuser à Phil Bond pour ce gag-là, pis je m'excuse à sa mère aussi.
GUY: Pourquoi à sa mère?
MIKE: Ç’a l'air que, quand tu fais une joke sur quelqu'un, ça blesse sa mère encore plus.
GUY: Où c’est que t'as appris ça, à la Commission des droits de la personne? Ça devrait même pas exister, cette affaire-là.
MIKE: Je tiens à m'excuser à la Commission des droits de la personne, pis je sais pas si la commission a une mère, je m'excuse à elle aussi.
GUY: Arrête de t'excuser!!! Ressaisis-toi. C'est ça que tu fais, de l'humour noir. Toi tu fais de l'humour méchant, moi je fais de l'humour intelligent. Mais les deux sont utiles à la société. On a besoin de scientifiques pour trouver un remède au cancer, mais on a quand même besoin de la petite baquaise au Tim Hortons qui sert les beignes.
MIKE: Moi j'suis la madame du Tim Hortons?
GUY: Non... Mais vous avez la même shape. Pis fais pas le gars triste, je revendique le droit de dire que t'as une shape de marde, T'AS UNE SHAPE DE MARDE. C'est ça, la liberté d'expression. Moi j'ai le droit de dire que t'es gros, pis toi t'as le droit d'être blessé pis manger tes émotions en Tim Bits comme tu fais depuis trois ans.
MIKE: Fac j'ai le droit de faire de l'humour méchant?
GUY: Oui, mais faut faire attention en 2016. Le monde forme des groupes pour faire pitié, ça t’insulte sur Facebook, ça te poursuit. La seule manière de faire ça, y faut que tu t’attaques juste à un groupe duquel tu fais partie.
MIKE: J’comprends pas.
GUY: Ben, les jokes sur les Juifs par exemple, tu peux en faire, mais juste si t’es toi-même un Juif. Mais t’sais, comme moi je le suis pas, j’pourrais pas arriver à la tévé pis dire: «Heil! Savez-vous pourquoi les Juifs donnent des stérilets en or à leur femme? Non? Parce qu’y aiment ça, rentrer dans leur argent.»
MIKE: Ok, fac vu que j'suis pas gai, j'peux pu faire de jokes de gais.
GUY: Non, mais tu ressembles à une lesbienne, fac tu pourrais faire des jokes là-dessus.
MIKE: J'ai pas l'air d'une lesbienne tant que ça.
GUY: Toi-même tu le disais dans ton show, que tout nu, de dos, t'avais l'air d'Ariane Moffatt... Pis depuis que t'as pris du poids, j'te confirme que tu lui ressembles de face avec.
MIKE: Fait que je peux faire des jokes su'es lesbiennes?
GUY: En résumé, Mike, je te regarde... Toi tu peux faire des jokes sur les lesbiennes, sur les Anglais, sur les obèses, sur le monde qui pue, pis sur les idiots qui se rendent pas compte quand ils se font insulter.
MIKE: Merci Guy... T'es vraiment bright, t'es allumé. Pas pour rien que ta tête à l'air d'une ampoule. Ça, je peux le dire?
GUY: Moi ça me dérange pas, mais je pense que tu viens de blesser ma mère.
MIKE: J'pense que la chose qui l'a plus blessée, c'est quand ta grosse tête a sorti à l'accouchement. Ça, ça devait faire mal.
Y est né en 1969, sa mère a arrêté de saigner en 2006.
GUY: Sais-tu, à ben y penser, c'était une bonne idée de présenter les gagnants en direct.
MIKE: Alors, les nommés dans la catégorie (quelconque)...
 Nota:
 Bon ben c'est confirmé, Mike et moi(Guy Nantel) on ne sera pas du gala des Oliviers. Bien triste pour la liberté d'expression. Évidemment, merci à tous de votre soutien, mais au-delà de nos petits égos, il y a des enjeux bien plus importants qui sont en jeu. Tenons-nous debout. J'espère que les autres humoristes le feront aussi.
Sur Twitter:
Mike Ward ‎@MikeWardca
.@APIH_Note Je n'irai pas au Olivier cette année, si je gagne un prix SVP mettez le au recyclage pour moi

Maxim Martin invite ses pairs à protester contre la censure aux Olivier 

Amer de voir le numéro que Guy Nantel et Mike Ward devaient présenter aux Olivier être retiré du gala, l’humoriste Maxim Martin invite ses pairs «à se tenir» afin de protester contre cette censure. Dans son émission à Énergie 94,3 Montréal, où Guy Nantel était invité à commenter le retrait de son numéro, Maxim Martin a proposé aux humoristes de se présenter quinze minutes en retard au Gala.C’est grave pour le métier qu’on fait, pour la société au grand complet qui de plus en plus est dirigée par des bureaucrates, par des fonctionnaires, par des douaniers, par des agents d’assurances qui deviennent carrément des arbitres de la moralité pis qui décident ce qui va être diffusé ou pas sur nos ondes. Ça, ça va au-delà de notre petit ego et de notre petite carrière à nous autre.»Parce qu’on est à un tournant où si tu regardes la poursuite de Mike, tu regardes l’histoire de Dieudonné(barré au douane) cette semaine, la loi 59 qui s’en vient, ça... Tsé des fois je parle de la loi 59 avec des gens autour de moi et ils disent: “Voyon donc, c’est à croire que le gouvernement va te poursuivre à cause de ce que tu fais.”

* Le projet de loi 59, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale édicte notamment la Loi concernant la prévention et la lutte contre les discours haineux et les discours incitant à la violence.  Tel que rédigé, il constitue une très grave menace à la liberté d’expression.  Lutter contre le propos haineux c’est bien. Mais cela doit être fait de manière à ne viser que le propos qui découle d’une véritable intention de propager la haine ou la violence.  Actuellement, tout propos controversé est à risque d’être l’objet de plaintes de la part de ceux qui confondent le propos qui leur déplaît et celui qui est vraiment de nature à provoquer violence et haine.Par exemple, il y a quelques mois, une citoyenne a été condamnée à payer 2000$ en dédommagement à son voisin pour des propos relatifs à la religion de ce dernier qu’elle lui avait transmis par courriel.

Mais tout a commencer avec la poursuite de la comédienne Mariloup Wolfe contre le blogueur controversé Gab Roy .C'est en octobre 2013, Gab Roy avait publié sur son blog un billet intitulé «Shotgun sur Mariloup Wolfe» où décrivait assez cruement son désir d'avoir une relation sexuelle dégradante et violente avec la comédienne.Ils se sont entendus hors cour, en grande précarité financière,Gab roy s'est notamment engagé à effectuer près de 500 heures de travaux communautaires auprès d'organismes venant en aide aux femmes violentées et à s'abstenir de partager ses opinions sur Internet pendant trois ans.S'il devait ne pas respecter ces conditions, le blogueur devrait versé 60 000 dollars pour les dommages causés.
Mariloup Wolfe poursuivait le blogueur pour la somme de 300 000 dollars pour «atteinte fautive et intentionnelle à sa vie privée, à son image, à sa dignité personnelle et à sa réputation professionnelle».

Donc, la loi 59 ouvre la voix a l'éradication des discours haineux et donc a contrer le terrorisme et la radicalisation des jeunes qui sont influençable ! A moins que toutes ces discussions et l'humour hardcore de Mike Ward et cie(nouveau comedy club Le Bordel)aillent retrouver le darknet et fassse comme Facebook se relie au web de surface(un genre de juste pour rire.onion relier a www.hahaha.com) ! Donc la loi 59 inviterait plus de personne sur le Darknet , Cool !



La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, présentera mercredi (01-06-2016)un amendement pour éliminer du projet de loi 59 la portion portant sur les discours haineux, afin de ne conserver que la partie sur les mariages forcés.



vendredi 6 juillet 2012

Le droit à la liberté d'expression sur Internet

ONU - Adoption de la première résolution sur la liberté d'expression sur Internet
 
Photo Victoria - Fotolia.com
ONU

Adoption de la première résolution sur la liberté d'expression sur Internet

GENEVE - Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté jeudi par consensus sa première résolution sur le droit à la liberté d'expression sur Internet.
Le texte a été adopté en dépit de l'opposition de pays tels que la Russie et l'Inde.
Le texte a été présenté par le Brésil, les États-Unis, le Nigeria, la Suède, la Tunisie et la Turquie.
Ce résultat «est capital pour le Conseil des Droits de l'homme», a déclaré l'ambassadrice américaine Eileen Chamberlain Donahoe à la presse après l'adoption du texte.
«C'est la première résolution de l'ONU qui confirme que les droits de l'homme et le domaine de l'Internet doivent être protégés avec le même engagement que dans le monde réel», a-t-elle ajouté.
Le texte, soutenu par 83 États, affirme que les droits qui s'appliquent hors ligne, en particulier la liberté d'expression, doivent être protégés aussi en ligne, à travers n'importe quel media, et indépendamment des frontières.
La résolution appelle encore tous les Etats à promouvoir et faciliter l'accès à l'Internet et la coopération internationale visant à faciliter le développement des médias et des communications dans tous les pays.
Le Conseil des droits de l'homme termine sa session d'été vendredi. D'ici là, il doit adopter 22 résolutions, dont des textes sur la Syrie, le Bélarus, l'Erythrée et le Mali.


REF.: